L'histoire de vos Vampires et de vos Loups Garous

Venez ici nous raconter l'histoire de vos Vampires et de vos Loups Garous

Bon, voici le miens:

Elle m'a dit: "viens, je vais te faire connaître les plus grand plaisir de la chair..." Et moi, devenu complètement fou amoureux d'elle, je la suis.

Cela fait maintenant trois nuits que je la connais. J'ai osez l'aborder, sans trop d'espoir au début, alors que je n'étais plus très frais. Ayant accepté ma présence j'ai commencé à lui réciter des poèmes puis nous avons continué à parler. La première nuit, cela a duré jusqu'à 2H du matin, puis nous nous somme revus dans ce même bar le lendemain, j'ai continué à lui parler, à la courtiser, mais cette fois, j'étais frais. Cette fois là, nous avons discuté jusqu'à 5H. Et maintenant, me voilà là, avec elle, la suivant dans un luxueux hôtel, il n'est que 23H.

Je commença par lui faire ce que j'avais appris durant mon voyage en Asie, puis elle me montra ce qu'elle savait faire, j’entends alors le clocher sonné 2H. Une fois fini, je suis complètement épuisé, elle l'est un peu moins, j'ai entendu sonné les 6H il y a peu. C'est alors qu'elle s'allonge sur moi. Comme on est en hivers, je pense que c'est juste parce qu'elle a un peu froid. Puis elle commence à poser sa bouche sur mon coup. Au bout de quelques minutes, je sens un liquide, chaud, coulé le long de mon épaule, je ne peux plus bougé, je suis complètement sous son emprise. Je commence à partir, loin, c'est alors que je vois cette lumière au loin, avec cet ange à son entrée.

Il m'attend... non, il me dit que ce n'est pas encore mon heure... Cet ange a le même visage que cette femme. Puis, brutalement, je reviens à mon corps, il me manque quelque chose, je le sens au plus profond de moi même, ce n'est pas physique... il me manque quelque chose... et j'ai soif, terriblement soif, au point de pouvoir même boire ... du sang, oui, c'est ce que je veux, je le sais, cette petite voix au fond de moi me le dit... il y a déjà quelque chose sur mes lèvres... dans ma bouche... oui, c'est bien du sang mais il a un goût bizarre, et même au nez, je le sens, je n'avais jamais fait attention à cette odeur, mais je la sens très clairement, cette odeur de sang. J'ouvre lentement les yeux, cette soif devient de plus en plus insupportable, elle est là, du sang sort du dessus de sa magnifique poitrine et se dirige directement à ma bouche, non, il a déjà fini de coulé, la plaie sur sa poitrine disparaît... disparaît?? Non, impossible, une plaie ne peu se refermer comme ça, c'est tout bonnement impossible...Cette soif, elle revient, j'ai soif, j'ai besoin de sang, je m'agrippe à elle, il me faut plus de sang, mais elle me repousse violemment et me penche sur le côté du lit, il y a quelqu'un, je le ressens, il est mort, je n'en peux plus, j'ai SOIF!! Alors je le mords à pleines dents, mais il y a quelque chose de bizarre, mes deux canines ont touché beaucoup trop tôt ce corps, mais je m'en fiche, je ne peux me retenir, je bois son sang, car je le sais, c'est la seule chose qui puisse me rassasier. J'entends, le clocher sonner, il est 7H.

Je suis complètement rassasié et elle me dit: "Maintenant, tu fais partie de nous, suis moi car dorénavant quand le soleil apparaît, tu doit te cacher."
C'est ainsi que c'est passé mon étreinte. Et c'est ainsi que Buffy est devenu mon Sire, conformément aux traditions Vampiriques.

Elle me l’a dit, maintenant, je suis un vampire. Mais au final, ça ne me dérange pas trop… je commençais à me sentir trop petit pour se monde, d’un certain côté, je voulais changer… maintenant que c’est fait, je ne regrette rien. Elle m’a dit « j’ai beaucoup à t’apprendre sur les vampires mais avant tout, nous devons rejoindre mon antre, nous devons le rejoindre avant que le soleil ne soit trop haut dans le ciel. ». Nous descendons les escaliers, il y a plein de miroir… je me trouve un peu pâle… QUOI ?? Je me vois dans ce miroir ?? Non, c’est impossible, je croyais que rien ne pouvait refléter l’image d’un vampire ! Elle vient de voir mon étonnement, elle me chuchote alors à l’oreille qu’il y a plein de chose fausse sur ce qu’on raconte sur les vampires, qu’il va falloir que j’apprennes. Elle me dit aussi de me concentrer, de laisser couler du sens dans mes veines. Je fais ce qu’elle me dit et en quelques secondes, je redeviens comme avant, ma peau est redevenue normale. C’est incroyable.

Nous sommes arrivés chez elles. Les lumières sont éteintes… je n’y vois rien, encore un mensonge, les vampires ne voient pas mieux que les autres dans le noir… il y a un problème… elle, ça n’a pas l’air de la déranger, elle s’est enfoncé dans le noir, sans un bruit. Je ferme alors mes yeux, je me concentre… je me concentre sur mes yeux puis je les rouvre. C’est bien ça, maintenant, je vois parfaitement bien. Je la suis… elle me sourit, elle a l’air d’être fier de moi, je rougis… ça commence à m’épuiser. Apparemment, quand je me concentre, il y a quelque chose qui part… qu’est-ce ?? Elle me dit alors « C’est la magie du sang. Essayé de ressembler à un humain te coûte du sang. Si tu n’as pas remarqué, tu n’as pas cligné une seule fois des yeux depuis que nous sommes sorti de la chambre ! ». C’est vrai, je n’y avais pas prêté attention mais je n’avais pas cligné des yeux. Ce qui avant était un réflexe ne l’ai plus. Je continu à la suivre, elle m’invite dans son lit. Non, les vampires ne dorment pas spécialement dans des cercueils, encore une aberration, à moins que ce ne soit intentionnel…Et je m’endors, blottis contre sa poitrine… si douce… si pure…

[HRP] Le mieux est d'écrire sous word puis de faire un copier/coller ici, ça corrige pas mal de fautes!![/HRP]

Elle m’a invité à rester chez elle. J’ai tout de suite accepté. Et maintenant je me retrouve chez moi. Enfin, ce qu’on pourra appeler un appart de passage, je n’avais pas l’intention de finir ma vie dans cet appartement, le seul chez moi que je n’ai jamais eu jusqu’à maintenant, c’est la maison de mes parents qui ne sont plus de ce monde, tout comme mon frère et mes deux sœurs. Mon frère ne pouvait pas deviner qu’elle faisait partie de la mafia. Malheureusement, ce sont des choses qui arrivent, c’est les personnes qu’on aime qui sont le plus souvent touché dans ce genre d’histoire. D’ailleurs le fait que je sois maintenant un vampire va pouvoir m’aider à me venger. Non, pas de ceux qui les ont tué, de toute façon je ne peux leur en vouloir, tout est de sa faute à elle, et de toute façon je leur ai déjà réglé leur compte quand ils ont essayé de s’en prendre à moi, ils n’auraient pas du me sous-estimé ces pauvres fous. Sur la tombe familiale j’ai juré de les venger. Je sais bien que la vengeance ne sert à rien mais c’est la seule chose qui m’a maintenu en vie jusqu’à maintenant. J’espère juste pouvoir trouvé un autre but dans cette non-vie. Tiens, il est déjà 2H, il faut que je me dépêche, elle m’attend. Elle veut que j’aille chasser avec elle.
Il faut savoir que la chasse peut-être quelque chose de raffiné, ce n’est pas seulement poursuivre quelqu’un. Elle, elle préfère séduire puis boire leur sang. Il faut savoir qu’on tue très peu d’être humain, au bout de quelque litre de sang, ils tombent dans le comas et en général ne se souviennent pas spécialement de ce qu’il s’est passé. Elle préfère m’emmener dans un endroit que je ne connais pas. Il parait que c’est plus dur quand c’est une personne qu’on a déjà côtoyée. Ça y est, j’ai trouvé ma proie, je discute un peu avec elle, je la fais boire et je la mords. Cette sensation, magnifique. Mais il y a quelque chose qui me dérange… qu’est-ce que ça peut bien être ? Je ne la connais pourtant pas, je suis catégorique là-dessus… une odeur… son parfum, ça y est c’est ça, son parfum, je n’y avais pas prêté trop attention mais je sais ce qui me dérange, c’est le même parfum qu’elle, cette salope qui est à l’origine de mon malheur. Une rage commence à m’envahir, je ne peux plus me retenir, je le sens monté en moi, ce désire de la tuer. J n’en peux plus, je m’abandonne à ce sentiment.

Je me réveille, doucement, Buffy est à côté de moi, elle me sert tendrement contre sa poitrine. C’est si doux. Tiens, j’ai une affreuse douleur à ma mâchoire. Ça y est, je m’en rappel, je laissé allé mon impulsion, je l’ai complètement déchiqueté, la pauvre, je sens le remord au fond de moi. Je me sers très fort contre Buffy comme un enfant contre sa mère pour qu’elle le console. Je sens son désire de me consoler, ça me fait du bien. Elle me dit : « Je suis désolé, j’aurais du intervenir plus tôt. Ne t’en veux pas, ta réaction était normal, quand on commence tout juste sa non-vie, les sentiments forts sont incontrôlables. On y est beaucoup plus sensible au début mais après on devient assez fort pour pouvoir les contenir. ». Cette douleur, d’où vient elle… ah, oui, c’est quand elle est intervenue, Elle m’a donné un sacré uppercut, je ne savais pas qu’elle était si forte, elle cache bien son jeu. Elle me remmène chez elle, on se couche dans son lit. Elle me console, mais cette image de cette femme déchiqueter et de celle qui nourrit ma haine, m’empêche me hante. Cette journée risque d’être longue.

Voici une nouvelle chose que m'a appris Buffy aujourd'hui: les vampires sont organisés pour combattre les lupins (nom familier des loup-garous). Je suis allé me présenter auprès du prince de la ville. Il est entouré de ceux que l'on appel le consul. Pour devenir prince, il faut être puissant d'après ce que j'ai pu comprendre. Et quand je l'ai vu, j'ai compris ce que c'était la puissance, non pas par ce qui l'entourait mais par lui, seulement lui, il dégage une tel sensation, entre la peur et le bien-être.

Ce présenté n'est qu'une simple formalité. Ensuite, Buffy m'a laissé me balader, seul, au beau milieu de tout ce monde, dans cet immense bâtiment rempli de vampires. Je me suis posé au bar. J'ai commandé du sang puis j'ai contemplé cette salle: au fond, un orchestre de vampires, sûrement ceux que l'on appel les toréadors, ces vampires qui cherchent la perfection de l'art... cette musique est magnifique; en plein milieu de la salle, pour qu'on ne puisse pas ne pas les voir et qu'on les entende au mieux, ce groupe d'une dizaine de gros bras, sûrement moins intelligent que le chat de Buffy; sur la droite, là où ce fait le plus ressentir le sentiment de puissance, un groupe d'une trentaine de personnes qui parlent de la politique de la ville, c'est sûrement plus eux que les gros bras qui décideront de ton avenir dans la ville; sur la gauche, des gens qui ont l'air de passage, ils se racontent leurs histoires; dans ce coin sombre et reculé de la salle, un groupe de six personnes, silencieux et quasi invisibles... ce doit être eux les nosfératus, ces êtres qui ont été défigurés par leur étreinte à cause de la malédiction qui est dans leur clan depuis sa création, si l'on veut des renseignements, c'est à eux qu'il faut s'adresser: ils sont discrets et partout, ils savent tout mais ne vendent leurs renseignements qu'à un prix très élevé à ce qu'il parait. Après, réparti dans toute la salle, plusieurs côteries, ce sont des groupes de vampires d'un ou plusieurs clans qui ont décidé de ce mettre ensemble pour terrassé plus facilement les lupins. Je me demande ce que Buffy me prépare. Allez, je me lance, je vais écouté les histoires de ces voyageurs en attendant qu'elle viennent me chercher.

Voilà maintenant plusieurs nuits que j’ai décidé de quitter Buffy. Non pas parce qu’elle m’ennuyait, non, du tout, mais parce que je commençais à en avoir marre qu’on me regarde comme « l’infant de Buffy ». Je n’aime pas que ma réputation soit faites par rapport aux personnes que je connais mais par ce que je vaux réellement. Elle m’avait proposé de faire parti d’une côterie où elle connaissait du monde, mais ça ne m’intéressait pas. Durant toute ma vie, j’ai beaucoup été solitaire et maintenant, j’ai du mal à ne pas l’être de temps en temps. Je me souviens de la première nuit que j’ai passé réellement tout seul. J’avais repéré un coin où il avait l’air d’y avoir quelque loup-garou. Alors j’ai commencé par me faire une zone de repli, un refuge au cas où ça se passe mal, à proximité du lieu, car il ne faut pas se leurrer, sur la distance, c’est le lupin qui gagne : il a plus d’endurance et il est bien souvent plus musclé. La seule chose qui fait la différence avec eux, c’est notre intelligence : quand un lupin repère un des notre, il ne pense qu’à l’attaquer pour le déchiqueter; quand un vampire voit un lupin, il commence par voir la meilleur façon de l’attaquer et de le tuer le plus vite possible pour éviter que le combat ne s’éternise et qu’au final, l’on perde. Le seul petit problème à cette chose, c’est qu’il existe aussi des vampires qui ne réfléchissent pas et qui ne comptent que sur ses muscles pour vaincre. La plus part de ces derniers sont déjà mort, les autres, à cause d’une chance insolente, sont encore en vie car ils sont tombés sur des lupins assez faible pour qu’ils puissent s’en tirer, pas sans mal en tout cas. Mais revenons à mon histoire : donc, une fois les préparatifs terminés, l’armement : pistolet avec des balles en argent, une rapière imprégnée de poison mortel (le basic) et, au cas où, un fumigène, ça peut toujours servir : le lupin pas préparé à ce genre de chose se fait vite intoxiqué. Voilà, j’étais près pour le combat… enfin il me semblait.

Voilà, le moment fatidique arrive : je suis allé dans les alentours de l’endroit voulu, faisant comme si je m’étais perdu et bien entendu, une de ces créatures m’a repéré et c’est précipité sur moi. Alors j’ai commencé à courir vers un petit piège que j’avais improvisé quelques minutes auparavant : au détour d’un arbre, une branche attaché. Passant derrière ce dit arbre, je coupe la ficelle et cet énergumène ce la prend en pleine face ce qui l’étourdit légèrement, juste de quoi passé cette fameuse botte de Nevers. Une fois cette passe réussi avec brio, cet empaffé hurle à la mort… puis j’entends des échos : très mauvais. Je me dépêche alors de finir cet ahuri pour qu’il arrête de faire du bruit (la gorge est assez molle, même chez ces choses). Puis je commence à me replier avec grande hâte vers ma planque. Mais il est déjà trop tard. Deux autres créatures sont sur mes talons. Je leur vide un chargeur un peu au hasard (vous avez déjà essayé de tirer sur quelqu’un qui est derrière vous tout en faisant attention à là où vous courez ? ben c’est loin d’être facile !). Par chance, j’en touche un des deux sérieusement, il s’effondre à terre et commence, à son tour à hurler… ils ne peuvent pas s’en empêcher, comme ces marines qui crient « Médic » quand ils se sont pris une balle. Mais la chose qui est pas mal avec ça, c’est que tu sais à peu près où en sont les autres. Le petit problème, c’est que la réponse n’était guère loin. Alors je commence à me taper un sprint comme je n’en avais jamais fait jusque là mais malgré cela, je commence à sentir cette halène fétide qui me parvient de derrière mon épaule. Dans quelques secondes, il sera juste à porter pour m’asséner un coup. Alors je décide de faire une roulade sur le côté et le temps que cet imbécile ne le réalise, j’étais dans son dos à la lui planter ma rapière, juste pour la beauté du geste, entre la sixième et la septième côte. Il ne mit guère de temps à s’étaler de tout son long sur le sol. Mais pas de temps à perdre, les autres ne sont pas loin.

J’arrive à ma planque. Malheureusement pour moi, trois ont eu le courage de me suivre en ville. Alors j’entre dans la maison, referme la porte et appui sur le bouton pour activer les pièges. Le premier à défoncer la porte ne pu esquiver les deux lames qui lui ont tranché la tête et projeté en arrière. Le deuxième marcha sur le fil qui déclencha le tir du double canon. Jusque là tout va bien sauf que le troisième… ben le troisième passe tranquillement car je n’avais pas prévu d’en avoir autant après moi. Le face à face s’engagea. Il commença par se jeter sur moi et je réussi à l’esquivé et à lui porté un coup par la même occasion. Coup qu’il parât brillamment en donnant un coup de poing sur la garde de ma rapière ce qui me retourna… mauvais : ne jamais tourné le dos à son ennemi. Je me jeta alors en avant pour éviter tout coup qu’il aurait pu me porter. Mais malheureusement, je me retrouvis face au mur. Je fis alors volte face pour le retrouver à vingt centimètre de moi près à me porter un coup. Je n’avais plus le choix : j’allais devoir encaisser le coup. Je donna alors un coup de rapière contre son bras pour atténuer le coup mais ça ne lui fit rien. Le cuir à cet endroit est très résistant mais ça eu quand même pour effet que j’encaissa le coup petit à petit plutôt que d’attendre que ce soit sa patte qui me frappe de plein fouet. Je voltigea à quelque mettre et me réceptionna sur le dos pour lui faire face mais il avait déjà commencé son saut pour s’atterrir sur moi. C’est alors que je me rappela de mon fumigène. J’eu juste de le temps de le prendre à la main et de l’activer pour qu’il se le prenne de plein fouet. Il dévia de sa trajectoire pour s’écraser juste à côté de moi. Je roula sur le côté pour me relever au plus vite et quitter la zone de fumée. Je pris alors deux pistolets et les déchargeât dans sa direction. J’entendis quelque hurlement de douleurs. Il était mort. Je monti alors l’étage pour me retrouver dans la petite chambre aménagé au cas où il faille que je restât là quelque temps. Je m’affala sur le lit et fis un somme de quelques minutes avant de me rappeler que je n’étais pas en lieu sûr. Je devais regagner ma résidence principale avant que certains curieux n’arrivent. Je me rendis compte alors de la blessure que le dernier m’avait fait sur mon bras au moment de l’impact. Je me fis un bandage rapide et me dépêcha de retourner à ma cachette. Une fois arrivé, je me pris une douche, me fis un bandage correct et m’endormi… quelques fois sa douce poitrine me manque…

woauou recopie tout de puis le début et fais en un livre c est vraiment passionnant comme lecture ...

ça ne me fait que cinq pages... même pas assez pour un scénario!

Je suis vraiment trop nul! J'ai lu ton post ce matin, j'y ai répondu mais j'ai oublié de te remercier! Quel buse je fais! Je te présente toutes mes excuses Bellezebuth!

Grand merci car ça fait du bien quand on te dit que c'est passionnant et quand tu sens que les gens arrivent à se plonger dans ton histoire!

Je vais la revoir cette nuit. Depuis que je l’ai quitté, j’ai gagné une belle griffure sur le bras gauche, une magnifique marque de morsure sur l’épaule droite et une entaille de rapière partant du bas gauche du torse et allant jusqu’au haut droit. Certain appel ça des blessures de guerre et en sont fière. Moi j’appel ça des erreurs de jugement et j’en ai honte. Ce pour quoi je ne les efface pas, c’est pour me souvenir de ces erreurs qui peuvent revenir si je ne fais pas attention. Elle m’a donné rendez-vous dans un parc à côté du bâtiment administratif vampirique. Elle devait sûrement avoir quelque chose à y faire… je ne pense pas être encore prêt pour me lancer dans la politique.

Elle arrive… enfin… avec deux heures de retard… mais qu’est-ce que deux heures quand c’est pour contempler, même si n’avait été que quelques secondes, cette beauté angélique que peu d’êtres vivants ne peuvent atteindre. Ce qui me plait un peu moins est cette homme, grand, très baraqué et peu l’air commode. J’ai envie de le tester… avant qu’elle ne soit à moi, je fixe l’homme droit dans les yeux et je lui fais ce sourire dont j’ai le don : un sourire sadique qui, pour la plus part, fais remettre en doute ma bonne santé mentale. Ça y est… il craque… il se jette sur moi, elle n’a pas le temps de réagir. Je vais pouvoir tester cette personne. Il a l’air de beaucoup compté sur ces muscles. Je continu mon sourire même après avoir esquivé son premier coup, je dois l’avouer, de justesse. Mais on commence à être très proche. Il enchaîne sur un uppercut. Je l’évite mais je sens bien la force dans son coup, je sens le vent percé par son coup. Il est clair, si je me prends un coup de sa part, je resterai allongé. Je reprends mes distances. Il fait craqué son coup, je continu mon sourire, il rattaque avec un simple coup au visage. J’esquive sur l’extérieur de son coup et dans l’entraînement de son coup, je mets ma main droite sur son poigné droit et donne un simple coup avec le tranchant de ma main gauche sur son coude, non pas pour lui casser le bras, trop facile, mais seulement pour le déstabiliser sur l’avant. Une fois fait, tout en gardant ma prise sur son bras droit, j’appui mon genou gauche sur son mollet droit, je sais bien quelle douleur atroce ça peut être, je l’ai déjà bien assez subit pendant mes entraînements. Il pli son genou à terre et je continu à appuyé de tout mon poids sur son mollet et je lui fait une clé sur sa main droite qu’il a maintenant oublié et qu’il a desserré, et de cette clé, je lui colle sa main entre ces omoplates en tirant un peu… il n’est pas assez souple, il souffre trop. Il est maintenant à terre avec mon genou sur sa main qui est entre ses omoplates… j’enchaîne quelque coup de pouce entre les côtes, des poings de pressions assez douloureuse qui épuise assez vite, et je dois faire vite car il a encore assez de force pour me soulever s’il en trouve le courage. Ça y est, je le sens qu’il commence à lâcher. Maintenant, mon coup préféré : j’applique mes petits doigts dans les creux qui sont derrière ses oreilles : quand on appui assez fortement, c’est une douleur insoutenable contre laquelle on ne peut absolument rien faire même si l’on tourne la tête, il y a toujours l’autre doigt.

Il hurle, je souris… un petit problème cependant, qu’est-ce que ce sang qui goutte sur mes mains ? Ça à l’air de venir de mon visage. Je passe ma main sur ma joue gauche… il y a bien une blessure... je me souviens maintenant, c’est sur sa dernière attaque, j’ai esquivé assez près pour pouvoir réagir le plus vite possible… tellement près que le déplacement de l’air entraîné par son coup m’a fait cette petite éraflure, incroyable, impressionnant. Je sens alors une main se poser sur mon épaule droite puis une langue qui lèche ma blessure. C’est si doux… je tourne ma tête sur la gauche et je l’embrasse. Ces lèvres m’avaient tant manqué. Elle m’entraîne, je relâche ma prise en me relevant tout en laissant mon pied sur le bord de son avant bras pour être sûre qu’il ne soit plus en état de combattre. Il recommence à hurler… normal. Je l’enlace et la serre contre moi. Nos lèvres ne se sont toujours pas quittées et ne se quitterons que deux minutes après. Tellement doux et sensuel, mieux que toutes drogues. Je la fixe dans ses yeux. Ces magnifiques yeux bleu clair. Je ne peux plus attendre, je l’emmène dans un fourré et je la déshabille doucement, comme un cadeau que l’on ouvre, un cadeau que l’on attendait tellement que plus on prend le temps de l’ouvrir et plus il y a d’excitation. J’ai l’impression que son corps s’est encore embelli. Je lui fais alors l’amour, avec le plus de souplesse possible, aucun coup brute, comme l’eau ou le vent, dans une douceur que l’on apprend dans les anciens arts martiaux japonais. Le plus efficace est toujours la fluidité et je dois avouer que c’est sûrement vrai car elle a l’air de plus apprécié que les dernières où nous avons été ensemble. Au bout de deux heures, je m’arrête. Je suis encore en pleine forme mais l’endroit n’est pas idéal et je me dis que l’autre pauvre homme à du reprendre son souffle depuis le temps. Nous nous rhabillons en nous fixant continuellement. En sortant de l’endroit, j’aperçois l’homme. Il me regarde d’un sale œil. Et il a bien raison. Je m’approche de lui, lui présente mes excuses pour mon emportement. Il a l’air de les accepté mais un peu à contre cœur. Nous retournons chez elles. Et nous continuâmes notre action interrompu jusqu’au lendemain soir. J’en suis tout essoufflé, elle, un peu moins. Elle est incroyable. Je la vénère.

Cette dernière journée avec elle était comme un adieu. Je n’ai pas vraiment l’intention de la revoir. Il y a trop de chose qui nous sépare encore. Il faut que j’en apprenne plus par moi-même avant de réellement la mériter. J’ai décidé de m’éloigner. Je suis parti, loin, le plus vite possible, pour essayer d’apaiser mon cœur qui souffre de son absence. C’est une blessure qui ne se refermera sans doute jamais… ça fait si mal.
Je me suis renseigné auprès de certains vampires et d’après certaines légendes, il y aurait un ancien vampire qui errerait dans le monde, on ne sait où. Ce vampire fait parti de l’ancienne école dont certains secrets ont été effacés pour que les jeunes crétins ne puissent détruire le monde. Aux dernières nouvelles, il aurait été vu en Chine. Après plusieurs semaines de recherche, je trouve trace de son chemin. Mais le plus impressionnant est ce qu’il fait. Je pensais que, une fois devenu vampire, on devenait mauvais, on ne faisait plus vraiment de « bonnes » actions, mais lui, il aide les gens. Les gens à qui j’ai parlé m’ont dit qu’en échange de service, il lui offrait leur sang, en quantité raisonnable. Je n’avais jamais entendu parler de ce genre d’action venant d’un vampire. Depuis ces discutions, j’ai un autre regard sur le monde, sur les gens qui nous entourent… ce n’est pas que du bétail dont on dispose à notre guise. Personnellement, j’ai choisi cette vie en quelques sortent et si je n’avais pas eu envie de cette vie, j’aurai pu y mettre fin. Je dois avouer que quand on commence notre non-vie, on a cette impression de puissance qui fait qu’on boit le sang de pauvre innocent (pour la plupart en tout cas) sans trop se poser de question. Mais lui, il respecte tout être vivant, j’ai même l’impression qu’il se sent inférieur à eux… je me demande ce que c’est vraiment l’ancienne école. Ce soir, je dois rencontrer une vieille femme qui, apparemment, le connaît bien. Je me demande à quoi il ressemble.
J’arrive dans une vieille maison. La femme m’attend à côté de la cheminée, en train de tricoter. Elle n’est pas si vieille que ça, elle doit avoir dans les cinquante cinq ans. Elle me dit :
-Venez jeunes hommes. Ne restez pas là bas, le feu ne vous fera rien même si votre espèce le craint par-dessus tout.
Première chose inquiétante, elle sait que je suis un vampire alors que j’ai fait tout mon possible pour le cacher depuis le début de mes recherches.
-Ne vous inquiété pas, votre secret sera gardé, continua t’elle. Voulez-vous un peu de sang ?
-Non, je vous remercie, je ne suis pas en manque.
-Oui mais vous n’êtes pas non plus au maximum de vos réserves.
-Il est vrai mais je ne pense pas en avoir spécialement besoin.
-Vous êtes bien prétentieux jeune homme, il faut se préparer à tout, un imprévu est si vite arrivé…
J’ai réussi à le discerner, ce n’est ni un vampire ni un lupin. Mais qu’est-ce alors.
-J’ai assez de ressource à mon avis pour pouvoir subvenir à quelques imprévus.
Elle me sourit légèrement.
-Vous êtes plutôt intéressant.
Juste avant de m’asseoir sur le fauteuil qu’elle me propose, je remarque que sur le plateau, il n’y a pas qu’un pichet de sang, il y a aussi un théière et sa tasse est vide.
-Permettez que je vous reserve votre tasse de thé.
-Avec plaisir jeune homme. Je m’appelle Andolyne. Et vous, comment vous nommer vous ?
-Bien que vous connaissiez déjà mon nom, je préfère que vous m’appeliez Ptit Paï. J’affectionne beaucoup ce pseudonyme. Il a un sens assez spécial pour moi.
-Vous êtes très perspicace. Mais qu’est-ce qui vous a mis sur la voie ?
-Je ne sais pas vraiment, mon instinct. J’ai aussi dis ça pour voir votre réaction, voir ce que vous pouviez savoir de moi. Et très franchement, ça me fait peur car j’ai l’impression que vous en savez déjà beaucoup sur moi.
-Je ne sais que certaines choses mais je ne sais pas vraiment comment vous pensez. Vous êtes donc là pour retrouver celui qui aime se faire appeler Lucifer. Mais dites moi, que lui voulez vous vraiment, quel est votre but ?
-Je désire en connaître plus sur les vampires, leur origine, leur avenir… et pourquoi cette « vieille école » a été effacée.
-Et qui vous dit qu’il a envie de vous l’enseigner ? Vous n’êtes pas le premier à chercher à connaître les secrets du pouvoir des vampires.
-Je ne cherche pas vraiment le pouvoir mais plutôt à savoir pourquoi nous existons, qu’est-ce qui nous attend si l’on meurt. Notre âme est-elle déjà marquée par le sot du diable ? Si c’est le cas, alors pourquoi vient-il en aide à ces gens dans le besoin ? Sur tous les vampires que j’ai connu, aucun n’a donné pour recevoir si peu en échange.
-Je crains que personne ne sache vraiment quel est l’état de votre âme. Vos questions sont intéressantes mais êtes vous sûre que ce n’est pas le pouvoir que vous recherchez derrière tout ça ?
Je dois avouer qu’elle m’embête un peu. Elle insiste beaucoup et je dois avouer que je n’avais pas vraiment envie du pouvoir. Si il a été effacé de l’apprentissage des vampires, c’est sûrement pour une bonne raison. Surtout qu’on ne voit pas vraiment de vampires qui abusent d’un tel pouvoir.
-Si un tel pouvoir existe vraiment et qu’on ne veut plus nous l’enseigner, c’est sûrement pour une bonne raison. Si vous voulez le savoir, oui, si il me propose de m’enseigner ne serait-ce que quelques bribes de son immense savoir, alors j’accepterais. Mais je ne suis pas là pour le lui sous tirer. Surtout que je ne pense pas faire le poids face à toute sa puissance.
-Intéressant comme raisonnement. Mais vous n’êtes pas le premier avec ce genre d’argument et il ne leur a pas pour autant enseigné. Qu’est-ce qui vous démarque des autres. Qu’est-ce qui me dis que vous êtes plus digne que les autres ?
Il vaudrait mieux qu’elle se calme un peu la vieille, sinon, je crois que je risque de la tuer.
-Rien. Tout du moins, je pense, car je ne connais pas spécialement ceux venu avant. Mais je veux le rencontrer. Juste pour me prouver que j’en suis capable. Et j’ai des raisons personnelles qui font que j’ai envie de savoir.
-Restez calme jeune homme. Je sens bien votre colère augmenter mais vous n’êtes pas de taille face à moi. Ce n’est pas parce que je commence à être assez vieille que je ne peux me défendre. Vous seriez surpris de certain de mes talents.
-Ecoutez moi, si vous ne voulez pas me donner des informations pour que je puisse le trouver, je préfère m’en aller tout de suite.
Sur ces mots je me leva.
-Restez assis monsieur.
Elle fit un geste de la main et je sentis mes pieds se dérober. Je me retrouva assis dans le fauteuil sans vraiment comprendre ce qu’il venait de se passer.
-Tant que je ne vous ai pas invité à sortir, je vous interdis de vous lever. Si vous voulez le rencontrer et sortir vivant de votre entretien, vous avez intérêt à ranger votre colère et à garder vos bonnes manières en tête. Puisse que nous en sommes arrivé là, allons farfouiller dans votre tête.
Elle leva ses mains dans ma direction et commença à réciter quelque chose. Je ne comprend pas ce quel dit. Et au moment où j’ai l’intention de me lever je me retrouve plonger dans mon esprit. Elle est là, face à moi, dans le vide.
-Je ne suis pas aussi forte que lui mais je comprend mieux ce qui vous motive.
L’instant d’après, je me retrouve dans le fauteuil, je suis revenu à la normal.
-Maintenant que vous voyez à quel point je suis puissante, alors imaginez la sienne. Même si je comprends mieux vos motivations, je n’ai pas à vous indiquer où… Elle commence à tousser, et elle ne s’arrête pas. Il y a du sang qui gicle sur sa main. Alors je me lève et me baisse vers elle en lui tendant un mouchoir. Au bout de quelques secondes, elle reprend son souffle. Elle a arrêté de tousser.
-Est-ce que ça va mieux ?
-Oui, je vous remercie bien. Je suis impressionné, j’étais à votre merci. Si vous l’aviez voulu, vous auriez pu me tuer mais au lieu de cela, vous êtes venu à mon aide. Très remarquable. Je toucherais deux mots à Lucifer à votre sujet et si il veut vous rencontrer, alors c’est lui qui viendra à vous. Vous pouvez partir maintenant. Je vous souhaite de réussir ce que vous entreprenez. Vous êtes très courageux. J’espère que nous nous reverrons un jour.
-Je l’espère aussi. Bonne nuit.
-Je vous remercie, à vous aussi Ptit Paï.

Après être sorti de chez elle, je suis retourné directement dans ma chambre. J’avais besoin de réfléchir. Cette journée a été très intéressante. Au moment de me rendormir, comme chaque matin, je repense à Buffy. Décidément, cette douleur est toujours aussi intense.

Cela fait maintenant un mois que je lui cours après. Je vais au plus vite que je peux mais tout ceux qu’il laisse derrière lui sont loyal, même si ils ne le connaissent que peu, cette impression qu’il laisse est bien plus fort que la peur que peut faire ressentir la plus part de ces grands vampires qui veulent diriger leur petit monde. Pour faire comprendre à ces humains que je ne lui veux aucun mal mais que je ne veux que lui parler me prend toujours un temps fous. Et quand je fais le rapprochement entre les dates de son départ et de son arrivé à l’étape suivante, il ne met qu’une journée, d’après ces humains qui le voient partir et arriver, à pied là où moi je met 2 à 3 jours pour faire le chemin. Mince, je me perds dans mes pensées, il va bientôt faire jour, il va falloir que je trouve une auberge au plus vite. D’après ce qu’on m’a dit il devrait y en avoir une dans peu de temps. Ah, ça y est, je la voie !
C’est fou comme ces auberges sont chères. Mais bon, il n’y a pas à se plaindre, le service est remarquable et il y a toujours moyen d’emmener une jeune serveuse tout à fait à mon goût pour la fin de la nuit, oui car croyez le ou non, à chaque fois que j’arrive à ces auberges, c’est toujours une gente damoiselle aux atours tout à fait remarquable qui tient la caisse. Mais ce soir, il va falloir que je me rassasie, et j’en suis désolé gente dame Florine, mais cela fait maintenant trois semaines que je n’ai pas bu une goutte de sang.
Comme à mon habitude, je lui offre tout ce que je peux lui offrir. Cette remarquable rousse est fantastique… cela me rappel… oh non, ça y est, j’y repense, son image me reviens… j’en souffre encore. Ouf, Florine s’endort. Je suis désolé ma chère de vous être infidèle en ce genre de moment, et pour couronner le tout, je vais devoir vous boire un peu de votre sang qui, j’en suis sûr, est délicieux. Je vous promets de ne boire que le strict nécessaire et de vous laisser la vie sauve. Vous serez juste plus fatigué que d’habitude après une nuit pareille. Voilà, mon rituel est fait, je plante alors mes crocs doucement dans cette magnifique gorge si délicate. Je lui bois un peu de sang, juste assez pour que je puisse tenir encore quelques semaines et pour ne pas là plonger dans un sommeil trop profond. J’efface cette petite trace de morsure, tout comme Buffy me l’a appris… ah, Buffy, ce soir encore, je vais me rendormir avec ton image incrustée à la rétine de mes yeux.
Le lendemain soir, je me réveil, seul. Florine à du retourner au travail. J’espère quel n’est pas trop épuisé. Je me lave, m’habille et descend, machinalement. Elle est là, derrière le comptoir.
-Bonsoir Messire, me dit-elle.
-Bonsoir Dame Florine. Comment allez vous ?
-Ma fois, fort bien. J’étais juste épuisé au réveil mais après un bon repas, je me suis senti beaucoup mieux. Vous prendrez bien un petit repas avant de reprendre la route ?
-Non, je vous en suis gré gente dame Florine mais vous m’avez remarquablement rassasié par vos exploits cette nuit et je vous en suis le plus reconnaissant du monde, mais maintenant, je dois repartir au plus vite. Une affaire me presse. J’aurais bien passé plus de temps en votre si charmante compagnie mais je ne puis me le permettre. Je vous souhaite une agréable nuit.
-Je vous en remercie bien. Tenez, prenez au moins ceci pour le trajet. Bonne nuit.
Et elle me tendit un morceau de pain avec une tranche de lard. Quelle charmante enfant. Je lui fais le plus joli sourire que je peux et lui fait une révérence que l’on ne fait normalement qu’aux dames de haut rang, mais elle, elle le mérite sûrement bien plus que les trois quarts de ces dernières. Puis je sortis, enfourchant mon cheval en m’assurant qu’il va bien et je repris ma route.
Après quelques heures passées à galoper à toute allure, je remarque une personne assit à côté d’un feu. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose à l’intérieur de moi m’a dit de m’arrêter et d’aller saluer cet étranger. Pourtant ça m’est arrivé plusieurs fois de croisé des vagabonds dans son genre mais là, quelque chose que je ne s’aurais expliqué m’incite à m’arrêter pour le saluer. J’arrêta donc mon cheval tranquillement, l’attacha à un arbre et me mis à marcher vers cet étranger. Je tira mon chapeau bien bas et dit :
-Bonjour cher monsieur, je m’appel…
-Ptit Paï, je sais, me coupa-t-il, et vous me cherché maintenant depuis plus d’un mois en restant très correct envers ces charmantes personnes que trop d’entre nous appel « bétail ». C'est-à-dire dans une condition quelque peu désagréable par rapport à la vie que vous deviez avoir en la ville d’où vous venez.
-A vrai dire, j’ai eu tout le temps de réfléchir à vos conditions, cette façon dont vous vivez à travers le monde. Au départ, j’ai été surpris, je dois l’avouer. C’était la première fois que je voyais un vampire traité les humains de la sorte. Et, à force d’y réfléchir, j’en suis arrivé à la conclusion que, si on se fait détesté des humains, alors notre durée de vie s’en retrouve considérablement raccourci. Car nous nous nourrissons essentiellement de leur sang, même si on peut se nourrir de nos congénères, ce qui peut entraîner quelques représailles plutôt désagréables, et que si ils se rebellent contre nous, alors, même si nous arrivons à tous les massacrer, alors nous serions en voie d’extinction. Et même, ils ne sont guère différents de nous. Il est vrai que durant mon voyage, j’ai appris tout ce que je voulais apprendre. Je m’en sent grandi, j’ai compris comment se sentir bien, vivre au mieux cette non-vie, avec ses hauts et ses bas. Bien sûr, vous vous dites, si il est là c’est pour me demander du pouvoir…
-Et bien non, je suis juste là pour vous remercier pour cette éducation que vous m’avez offerte. N’est-ce pas.
-Incroyable, vous avez prédis, mot pour mot ce que j’allais vous dire.
-Ceci est l’un de mes nombreux pouvoirs. Et je vous invite à me suivre pour en apprendre plus et, si vous le voulez, je vous apprendrais quelques uns de mes pouvoirs et, même si ils ont l’air inutile, utilisé correctement peut devenir aussi puissant qu’un pouvoir énorme maîtrisé par un incapable.
-Pour tout vous dire, je n’ai rien de prévu après tout ceci, juste suivre les jours comme ils viennent jusqu’à trouver un nouveau but. Mais puisque vous me le proposé, je veux bien vous suivre pour parfaire mon éducation des choses et je vous dirais que, je suis guère intéressé par de quelconques autres que ceux que je ne possède déjà.
-Et bien qu’il en soit ainsi. En avant. Laissez aller votre cheval, il a bien mérité sa liberté.
C’est ainsi que j’entamai mon voyage en compagnie d’un des plus grand de ce monde. J’espère que je serais à la hauteur. Cet homme, grand, une carrure moyenne, les cheveux longs et blonds détachés, un visage parfait, pas spécialement beau mais apaisant, toujours souriant, dégage une présence saine et tellement chaleureuse. Je dois avouer, pour un vampire, ça fait bizarre de dire chaleureux.